Dans un enregistrement audio qui a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, André Michel a délibérément choqué le peuple haïtien et l’opposition politique en les traitant de dealers de drogue et de fous. Cette déclaration virulente a suscité une vive réaction dans tout le pays.
André Michel, un avocat dont la notoriété est en dents de scie, a été accusé d’avoir manipulé la population haïtienne pour accéder au pouvoir. Cependant, une fois installé dans les hautes sphères du gouvernement, il semble avoir renié ses origines et ses promesses. Contrôlant désormais le ministère de la Planification et deux directions générales, Michel est soupçonné de chercher à s’approprier les maigres ressources de l’État à son profit personnel.
Il est difficile d’oublier le rôle d’André Michel dans l’instauration de la violence qui a secoué le pays au cours de la dernière décennie. Lui et son équipe sont largement perçus comme les instigateurs de mouvements violents, notamment à travers leur implication dans la création du redoutable chef de gang « Vitelhomme » et d’autres groupes similaires, dans le cadre du mouvement « Pays Lock » en 2019. Ces actions ont eu des conséquences dévastatrices, privant les enfants haïtiens de leur droit fondamental à l’éducation, tandis que Michel, ironiquement, a assuré le bien-être de sa propre famille à l’étranger.
Les déclarations provocatrices d’André Michel soulèvent des questions fondamentales sur la gouvernance et la responsabilité politique en Haïti. Elles alimentent également les tensions déjà exacerbées dans un pays confronté à de multiples défis socio-économiques et politiques. Alors que le peuple haïtien aspire à la stabilité et au progrès, des figures telles qu’André Michel continuent de diviser et de compromettre les perspectives d’un avenir meilleur pour tous.
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