Société

N’existant quasiment plus, Haïti touche le point du non retour

Depuis plus d’une semaine, Haïti est plongé dans le chaos, paralysé par le mouvement sans précédent des gangs armés. La situation atteint un point critique alors que le Premier Ministre de facto, Ariel Henry, se retrouve bloqué à l’extérieur du pays. Sa tentative de signature d’un accord au Kenya pour le déploiement des forces multinationales est contrecarrée par les troubles orchestrés par les gangs, cherchant ainsi à le contraindre à démissionner.

Les gangs, unis sous la bannière du mouvement « Viv ansanm » (Vivre ensemble), exacerbent la panique dans un pays déjà éprouvé par des crises économiques, sociales, et sécuritaires. Les commissariats et les sous-commissariats sont pris d’assaut, les prisons sont envahies, libérant plus de 5 000 détenus, majoritairement dangereux. Les hôpitaux sont incendiés, exacerbant la détresse des Haïtiens.

Malgré la déclaration d’état d’urgence sécuritaire par le gouvernement, les gangs armés continuent de semer le trouble dans la capitale et ses environs. Leur revendication principale : la démission d’Ariel Henry ou la réduction du pays en cendres. Quant à la localisation du Premier Ministre, les rumeurs circulent sur les réseaux sociaux, évoquant sa présence à Porto Rico ou en Jamaïque pour des pourparlers avec les autorités de la CARICOM.

Haïti, autrefois le berceau de l’indépendance, se retrouve désormais au bord du gouffre. La population, déjà accablée par des années de troubles, se trouve confrontée à une crise sans précédent, laissant le pays dans l’incertitude la plus totale quant à son avenir.

HC Network

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