Des centaines de milliers d’Haïtiens déjà présents aux États-Unis pourraient bénéficier de protections contre la déportation grâce à l’élargissement d’un programme fédéral par l’administration Biden. Ce programme permet aux ressortissants haïtiens de travailler et de vivre aux États-Unis en raison de l’aggravation de la violence des gangs dans leur pays d’origine.
Vendredi, le gouvernement fédéral prévoit d’annoncer une prolongation et une redesignation du statut de protection temporaire (TPS) pour Haïti pour une période de 18 mois. Cette décision intervient après que le ministère de la Sécurité intérieure a examiné la crise actuelle en Haïti, où les gangs armés ont forcé près de 580 000 personnes à fuir leur domicile au cours des trois dernières années, laissant plus d’un million de personnes au bord de la famine, selon les Nations Unies.
Les Haïtiens inscrits au TPS sont protégés contre l’expulsion et peuvent demander des permis de travail. Ce statut, que le président Donald Trump avait envisagé de supprimer, est réservé aux pays confrontés à une catastrophe naturelle dévastatrice, un conflit armé ou d’autres conditions extraordinaires. Pour être éligibles, les Haïtiens doivent avoir été aux États-Unis au 3 juin. Actuellement, environ 214 000 Haïtiens bénéficient du TPS, mais plus de 300 000 migrants supplémentaires pourraient devenir éligibles avec la nouvelle désignation.
Cette prolongation du TPS représente une lueur d’espoir pour de nombreux Haïtiens confrontés à des conditions de vie extrêmement difficiles dans leur pays. Elle offre une opportunité de stabilité et de sécurité pour des milliers de familles haïtiennes qui ont trouvé refuge aux États-Unis.
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