Plusieurs États des États-Unies d’Amérique ont intentés hier mardi 24 janvier 2023 , une action en justice contre le ministère de la Sécurité intérieure et ses dirigeants au sujet du programme Humanitarian Parole ayant été lancé par le président, Joe Biden le 5 janvier dernier lors d’une allocution. Ce dernier « constitue une violation de la loi fédérale sur l’immigration et un dépassement du pouvoir exécutif « disent-ils.
Selon le journal américain, le Miami-Herald les États qui ont déposés la plainte sont :«Texas, Alabama, Alaska, Arkansas, Floride, Idaho, Iowa, Kansas, Kentucky, Louisiane, Mississippi, Missouri, Montana, Nebraska, Ohio, Caroline du Sud, Tennessee, Utah, Virginie occidentale et Wyoming».
D’après eux, la présence de ces étrangers sur leurs territoires respectifs font qu’ils “subissent des préjudices substantiels et irréparables du fait de l’abus par le ministère de son autorité en matière de libération conditionnelle, qui permet potentiellement à des centaines de milliers d’étrangers supplémentaires d’entrer sur chacun de leurs territoires déjà submergés », indique l’action en justice.
Toujours d’après ledit journal, la plainte a été déposée contre le secrétaire du ministère de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, le directeur des services de la citoyenneté et de l’immigration, Ur Jaddou .Troy Miller, commissaire par intérim des douanes et de la protection des frontières, et Tae Johnson, directeur des services de l’immigration et des douanes.
Toutefois, le gouvernement américain affirme que le programme Humanitarian Parole est un moyen de mettre de l’ordre dans un système d’immigration défaillant et de réduire l’utilisation de routes migratoires dangereuses telles que le détroit de Floride et le Darien Gap, un no man’s land incontrôlé à la frontière entre le Panama et la Colombie.
HCN