La corruption est ce fléau qui gangrène la vie politique européenne où les pays tentent d’influencer les dirigeants des institutions européennes à travers des lobbys pour pouvoir faire avancer certaines décisions et rapports dans la direction qu’ils estiment en accord avec leurs intérêts respectifs.
Le week-end écoulé est marqué par l’arrestation de la vice-présidente grecque du parlement européen, Eva Kaili pour corruption dans une affaire lié au Qatar, si l’UE veut être crédible aux yeux de ses partenaires dans le reste du monde ce genre de situation ne l’aide en aucun cas.
Comme en Haïti, la corruption empêche le bon fonctionnement des institutions. Si dans les grands organismes internationaux on utilise cette pratique pour faire avancer ces intérêts, En Haiti cette pratique entrave le développement durable de la nation ainsi qu’une meilleure gestion du vivre ensemble.
Les récents événements qui ont marqué par la prise des sanctions contre une frange de la classe politique haïtienne par les deux puissants de l’Amérique du Nord, le Canada et les États-Unis, ont été adoptées en vue de faire préssion sur les décideurs politiques et certains oligarques haïtiens car la crise multidimensionnelle qui sévit en Haiti constitue une menace pour nos voisins ainsi que pour la paix et la sécurité internationale.
Du coup la communauté internationale cherche à travers ces sanctions un moyen de faire bouger les lignes afin que le pays puisse respirer un coup.
HCN