Les organisations du secteur des femmes à travers le pays saluent le courage des Conseillers Présidentiels de Transition, notamment Edgard Leblanc Fils, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, Fritz Alphonse Jean, Laurent Saint-Cyr, Emmanuel Vertilaire et Leslie Voltaire, ainsi que des Observateurs du CPT tels que Frinel Joseph et Régine Abraham, pour leur engagement dans un contexte aussi difficile. Elles reconnaissent que servir son pays demande un dépassement de soi et un sacrifice personnel.
Après une période de réflexion et d’observation, ces organisations ont décidé de dénoncer publiquement les actions de « Kay Fanm ». Elles accusent cette entité de manœuvres discriminatoires visant à imposer une représentante non élue démocratiquement pour siéger au Conseil Électoral Provisoire (CEP) au nom de leur secteur. Cette situation rappelle les agissements autoritaires du feu Docteur Roger Lafontant à l’époque de Baby Doc.
Les organisations font état de plusieurs constats préoccupants : d’abord, « Kay Fanm » écarte ou valide les candidates et organisations sans critères préétablis clairs. Ensuite, elle favorise les organisations de l’Ouest lors des votes en ligne en leur accordant plus de temps. Enfin, elle exige des organisations de divulguer la candidate qu’elles soutiennent, ce qui compromet le principe du vote secret.
Face à ces irrégularités, ces 433 organisations exigent l’intervention des membres du Conseil Présidentiel de Transition, du chef du gouvernement et d’autres entités concernées pour arrêter cette opération jugée antidémocratique. Elles s’engagent fermement à ne pas permettre la réussite de cette manœuvre, réitérant leur détermination à défendre une élection transparente et équitable pour toutes les femmes, sans discrimination géographique ou politique.
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