Plusieurs milliers de manifestants ont foulé le macadam hier, au côté de l’ex parlementaire Jean Charles Moïse. De Champ de Mars à l’ambassade américaine où un message fort a été délivré. Les revendicateurs ont exigé une fois de plus le départ du premier ministre de facto et le retrait de l’Occident dans la politique Haïtienne.
Non à la présence de l’Occident
Cette journée de manifestation a été lancée par le leader du parti politique, Pitit Dessalines, ce 17 octobre non seulement en vue de commémorer la mort du père de la Patrie, Jean-Jacques Dessalines mais aussi pour dénoncer l’injustice sociale, l’inégalité économique, la présence de l’Occident, ainsi que la mauvaise gestion du gouvernement actuel.
Des mouvements de revendications populaires ont eu lieu dans différents recoins du pays. De Jacmel, dans la ville des Cayes, aux Gonaïves les revendicateurs n’ont pas chômé pour demander à Ariel Henry de s’en aller et dire non à la présence des casques bleus.
Malgré que les forces de l’ordre ont tenté d’évacuer la foule en utilisant une grande quantité de gaz lacrymogène. Moïse Jean Charles et quelques autres personnes présentes ont tenu a se rendre devant l’ambassade Américaine et faire passer leur message : « L’occident, ton temps de grâce est terminé. Haïti est un peuple grand. Nous ne sommes pas votre arrière-cour »,dit le leader de Pitit Desalin qui ne cesse d’exiger la démission du Premier Ministre Ariel Henry. « S’il ne démissionne pas, il n’aura jamais de sommeil », ajoute-t-il .
Selon l’ancien sénateur, au cas où Ariel Henry n’aurait pas plié bagage, sa présence à la tête du pouvoir aura de graves conséquences : « Tu subiras un dechoukaj ». Bientôt, nous irons chez tous les ministres pour manifester », annonce Jean Charles Moïse qui demande au « peuple haïtien d’identifier les domiciles de chaque ministre ». « Nous irons y manifester dans 3 jours », prévient-il.
L’heure de la « Révolution » a sonné
Vu la situation déshumanisante auquel fait face les citoyens. Mais aussi la demande des autorités de la présence d’une force militaire étrangère sur le territoire Haïtien. L’ancien parlementaire croit fermement que l’heure est à la révolution. En ce sens, il demande aux revendicateurs de se procurer de machettes pour livrer bataille et que cependant les manifestants n’auront pas besoin de porter et d’utiliser des armes à feu :« Je ne vous demande pas de porter des armes à feu. Achetez-vous des machettes afin de mener la révolution… », dit-il,
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