Le Premier ministre haïtien, Garry Conille, a exprimé des doutes quant à la possibilité de respecter la date du 7 février 2026 pour la passation de pouvoir. Chargé de rétablir la sécurité et d’organiser des élections avant cette échéance, Conille a reconnu lors d’une interview avec BBC News que les défis actuels rendent cet objectif difficile à atteindre.
Le doute plane sur la capacité du pays à élire de nouveaux dirigeants d’ici 2026, comme prévu par l’Accord du 3 avril 2024. Garry Conille se montre particulièrement sceptique, soulignant que dans les conditions actuelles, il sera « extrêmement difficile » d’organiser des élections à temps pour permettre une transition de pouvoir.
Le chef du gouvernement a également exprimé son mécontentement face à la lenteur de l’aide internationale, en particulier celle des États-Unis, qui devait contribuer à rétablir l’ordre et améliorer les conditions de vie en Haïti. Cette situation compromet encore davantage la réalisation des objectifs fixés pour 2026.
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