Lors d’une rencontre tenue à l’ambassade américaine à Tabarre, le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a mis en garde les acteurs politiques haïtiens contre d’éventuelles sanctions américaines. Cette menace vise particulièrement ceux qui empêchent la progression du processus politique en Haïti, dans un contexte déjà tendu par des scandales de corruption et la violence des gangs. Parmi les participants à cette rencontre figuraient des personnalités influentes telles que Dr Claude Joseph, Clarens Renois, Pascal Adrien, André Michel, Marise Narcisse et autres personnalités politique du pays.
Moins de 48 heures après cette réunion, des dirigeants de partis et regroupements politiques, dont Claude Joseph et André Michel, ont exigé la démission des membres de leur propre camp impliqués dans le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Ces personnalités politiques, qui siègent au Conseil Présidentiel de Transition (CPT), sont accusées de corruption, une situation qui ternit encore plus le climat politique haïtien.
Certaines voix estiment que les propos d’Antony Blinken visaient directement les individus liés à cette affaire de corruption au sein de la BNC, tandis que d’autres pensent qu’il faisait référence à ceux qui alimentent l’insécurité et la violence orchestrée par les gangs dans le pays. Quoi qu’il en soit, la menace de sanctions semble avoir eu un effet immédiat sur les acteurs politiques concernés.
Cette visite du chef de la diplomatie américaine marque un tournant dans les relations entre Haïti et les États-Unis. Les pressions exercées par Washington poussent certains leaders à prendre des décisions rapides pour éviter des sanctions économiques ou diplomatiques qui pourraient aggraver la crise politique et sociale en Haïti.
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