La mobilisation contre le Premier Ministre de facto Ariel Henry gagne en intensité à travers diverses villes du pays, avec des quartiers qui vibrent d’indignation. Des manifestations se déroulent à Jérémie, Cayes, Gonaïves, Miragoâne, Cap-Haïtien, Ouanaminthe, entre autres, où la population occupe les rues pour exiger le départ d’Ariel Henry. La raison principale évoquée est le non-respect de l’article 20 de l’accord du 21 décembre, stipulant que la période intérimaire devrait prendre fin le 7 février 2024.
Ce matin, à Ouanaminthe, la mobilisation a pris un tournant tragique avec la découverte de deux personnes retrouvées mortes sur le pont Djasa. Dans de nombreuses localités, les manifestants expriment leur vive critique envers les agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH), accusés d’avoir fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les foules. À Port-au-Prince, la mobilisation est momentanément interrompue par les intempéries, la pluie ayant démarré dès le matin.
La tension persistante dans le pays souligne les profondes divisions et frustrations qui continuent de caractériser la situation politique en Haïti. Alors que la mobilisation s’intensifie dans de nombreuses régions, la question de la gouvernance et de la stabilité demeure au cœur des préoccupations, avec des appels répétés à un changement significatif dans la direction du pays.
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