Le Rassemblement des Jeunes pour l’Intégration (RAJEUNI) exprime sa vive préoccupation face à la fragilité croissante du pouvoir de transition en Haïti. L’organisation dénonce la volonté de certains acteurs politiques de saboter les efforts destinés à un réel changement sociopolitique et économique. Selon RAJEUNI, ces acteurs privilégient les manœuvres politiques au détriment des démarches démocratiques prévues par l’Accord du 3 avril 2024, compromettant ainsi des projets essentiels comme la sécurité, les réformes constitutionnelles et l’organisation d’élections transparentes.
RAJEUNI s’indigne également des tactiques dilatoires employées par une partie du pouvoir intérimaire, qui maintiennent la population dans l’insécurité et la misère. Toutefois, l’organisation salue l’initiative des Conseiller-Présidents Smithe Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérard Gilles, qui ont volontairement choisi de se rendre à l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) pour être auditionnés dans le cadre de l’affaire de la BNC. Cet acte démontre leur engagement à faire la lumière sur cette affaire et à restaurer un climat de confiance.
Le RAJEUNI appelle donc l’ULCC à accélérer cette enquête pour contribuer au succès de la transition, tout en exhortant les acteurs politiques à faire preuve de bonne foi en priorisant les intérêts du pays. Il met en garde contre tout conflit d’intérêts entre le Conseil Présidentiel et le Gouvernement, qui pourrait entraîner l’échec complet du processus de transition.
Face à la montée de l’insécurité et à la misère, RAJEUNI rappelle que chaque citoyen haïtien a le devoir de s’engager pour le rétablissement de l’ordre démocratique et constitutionnel, afin de sortir le pays de la situation chaotique actuelle.
La Rédaction
