Depuis novembre 2022, le Canada entreprend des sanctions contre des personnalités de l’élite politique et économique Haïtiennes, qui selon eux apportent un soutien financier et opérationnel illicite à des gangs armés.
Au total, 18 personnes sont sous sanctions canadiennes parmi eux des anciens présidents, premier ministre, sénateur, député, homme d’affaires et d’autres encore. Les biens et les avoirs de ces derniers disponibles sur le territoire Canadien ont été saisis .
Des sanctions véritablement bancales
L’ex Premier ministre haïtien Laurent S. Lamothe
D’après plus d’un, ces sanctions n’ont pas été prises avec l’appui de preuve tangibles pouvant démontrer ce qu’ils avancent. Tel est le cas de l’ancien premier ministre Laurent Salvador Lamothe qui clame son innocence et dénonce le caractère non-fondé de ces décisions.
« Depuis trois mois, mon conseil de défense a adressé une requête auprès des autorités canadiennes pour exiger des preuves ayant motivé ses sanctions et tout ce qu’ils ont pu fournir se sont deux documents, deux articles trouvés sur la plateforme de recherche Google » a déclaré l’ancien chef de gouvernement dans une vidéo publiée le 9 mars dernier sur ces réseaux sociaux.
Mais aussi, l’application des régimes de sanctions 2653 visant à lutter contre la terreur des gangs et sanctionner les sponsors des violences urbaines semble avoir été instrumentalisée politiquement .
Et la façon dont ils s’y prennent montre clairement qu’il y a non seulement des conflits d’intérêt, du trafic d’influence et surtout des règlements de compte et l’élimination politique d’acteurs gênants. Salim Soucar soutient qu’il avait des antécédents avec une personnes qui est proche de l’actuel ambassadeur canadien en Haiti qui a ajouté son nom juste pour leurs adversités.
5 mois après, l’insécurité est devenue de plus en plus criante et les gangs sont plus nombreux et puissants. Ces décisions prises par le Canada, sont-elles vraiment en faveur d’Haïti où ils se voilent la face pour gérer leurs intérêts ?
HC Network
