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Voyage : Après les États-Unis et le Canada, un nouveau pays ouvre ses portes aux haïtiens

Lors du premier Sommet africain sur le climat, le président kényan, William Ruto, a fait une annonce révolutionnaire : le Kenya envisage d’abolir l’obligation de visa pour tous les voyageurs étrangers, quelle que soit leur nationalité.

Cette décision marque une expansion majeure de la politique de dispense de visa du Kenya, qui comptait déjà des pays tels que le Ghana, Singapour, la Jamaïque, Chypre, les Bahamas, la Barbade et l’Afrique du Sud. Récemment, le Kenya a également conclu des accords similaires avec le Sénégal, l’Indonésie, les Comores et la République du Congo.

Chaque nation a ses propres politiques en matière de visas, entraînant des taux de refus variables en fonction de la nationalité des demandeurs, ainsi que des tensions diplomatiques occasionnelles entre États. La France, par exemple, a récemment réduit de moitié l’octroi de visas aux ressortissants algériens, marocains et tunisiens en réaction à des tensions diplomatiques liées aux obligations de quitter le territoire français (OQTF).

Le président Ruto, fervent défenseur de l’environnement, considère qu’il est « injuste de demander un visa à quiconque rentre chez lui » et envisage sérieusement d’étendre cette exemption de visa à tous les voyageurs, sans égard à leur nationalité.

Cette décision du Kenya s’inscrit dans une tendance mondiale à la remise en question des politiques de visas et de frontières. Il reste à voir quels autres pays suivront l’exemple du Kenya en supprimant les exigences de visa et quels autres renforceront leurs frontières pour des raisons de sécurité, ce qui soulève des questions essentielles concernant la mobilité internationale et la sécurité dans un monde de plus en plus interconnecté.

HC Network

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